De l’introduction à la conclusion au mémoire éducateurs de jeunes enfants (EJE) : méthodologie et exemple de plan

Dans le cadre de mes guidances, je soutiens de nombreux EJE dans la rédaction de leur mémoire de fin de formation permettant de valider le DC1. J’ai conscience que cet un exercice très redouté pour les étudiants car contrairement aux autres dossiers relatifs à l’accueil du jeune enfant ou à la parentalité bien plus courts en termes de pages celui-ci doit faire 50 pages maximum.
Dans cet article vous aurez un aperçu et un exemple de ce que le jury au mémoire EJE attend au niveau méthodologique dans l’introduction et la conclusion de votre écrit.

Bon courage !!

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Le mémoire CAFERUIS

VAE EJE

Vous rencontrez des difficultés dans la rédaction de vos écrits ou de vos soutenances orales ?

Vous n’avez pas le soutien nécessaire de la part de vos formateurs ?

Vous faites face à des obstacles pour trouver du temps pour élaborer vos dossiers car vous avez une vie de famille ? un travail prenant en parallèle ?

Vous êtes à quelques semaines du rendu final et vous vous dites que ce que vous avez rédigé n’est pas cohérent ?

Vos formateurs ou le jury blanc vous demande sans cesse de modifier vos écrits et vous ne savez plus comment avancer ?

Si vous ne validez pas votre diplôme, vous allez devoir faire face à d’importants enjeux familiaux ou financiers ?

Si vous vous sentez concerné(e) par ces différents obstacles, je vous invite à me contacter.

Je suis Sébastien, expert du secteur médicosocial et mentor des étudiants du social, de l’éducatif, du paramédical, de l’encadrement, licence/master universitaire et des candidats à la VAE (livret 2).

N’attendez plus le dernier moment pour avancer dans vos dossiers et subir le stress de la page blanche ou de la procrastination.

En effet, tout comme vous j’ai été confronté à des études éprouvantes (formation d’assistant social, puis CAFERUIS et master en sociologie des organisations option management et ressources humaines).

J’ai dû travailler en parallèle de ma scolarité mais aussi suivre mes formations alors que j’avais des enfants en bas âge.

Ce sont les freins et le manque que j’ai vécus qui m’ont incité à proposer mes services d’accompagnement.

Ainsi, je vous propose d’en savoir davantage sur mon parcours, mes prestations, la Foire Aux Questions (FAQ) et mes tarifs en cliquant sur les liens suivants (également disponible dans le menu) :

Qui suis-je ?

La Foire Aux Questions (FAQ)

Mon (fabuleux) programme de correction

Mes tarifs

UN EXEMPLE D’INTRODUCTION AU MÉMOIRE EJE : LA MÉTHODOLOGIE EN AMONT DE LA RÉDACTION DE SON SUJET

Au cours de ma formation d’EJE, je me suis régulièrement questionnée sur le sens qui était donné à l’accueil du jeune enfant et de ses parents ainsi que de la manière de soulager au mieux les moments de séparation des membres de la cellule familiale. En effet, j’ai constaté à plusieurs reprises des situations où cet éloignement parent-enfant, même réalisé de façon séquentielle ou progressive, pouvait être difficile à appréhender.                   

Lors de mon stage DF1 dans un jardin d’enfants, je me suis rendu compte que ce questionnement rejoignait la situation des plus jeunes enfants. Ainsi, cette structure accueille des enfants de deux ans et demi à 6 ans, dans le cadre du préscolaire. 

Avec l’accord de ma référente de terrain, j’ai pu accompagner les enfants âgés de 2 ans et demi à trois ans, et j’ai fait un lien avec ce que disait la psychanalyste Françoise Dolto: « quand on dit deux ans et trois ans, c’est comme si on disait douze ans et vingt ans. Il y a une telle différence entre un enfant de deux ans et un enfant de trois ans… une différence aussi grande que pré pubère et déjà jeune adulte  ».

En effet, je me suis rendu compte lors de ce stage que les enfants les plus insécurisés étaient les plus jeunes. Cette fragilité s’expliquait par le fait que ces enfants n’avaient, pour la plupart, guère connaissance de la collectivité avant leur entrée dans la structure. De plus, dans ma place de stagiaire je me suis beaucoup questionnée sur : comment accueillir l’enfant et sa famille dans leur singularité ? Comment construire une relation de confiance avec ces derniers ? que propose l’équipe du jardin d’enfants afin de garantir l’accueil individualisé de chaque famille ? Quelle posture adopter pour que les séparations se passent dans de bonnes conditions ? 

Par le décret du 7 juin 2010 relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de 6 ans, outre leur fonction d’accueillir, ils ont pour mission de veiller à la santé, à la sécurité, au bien-être ainsi qu’au développement de l’enfant. Ainsi, en tant que future EJE, je serais garante de ce décret qui prévaut au bien-être des enfants accueillis.

Ce qui m’a amené à formuler la problématique suivante :

Comment permettre à l’enfant et sa famille une séparation en douceur, en privilégiant l’accueil individualisé au jardin d’enfants ?

Le plan du mémoire EJE :

Ce mémoire de recherche s’articule en quatre parties. La première met en évidence le sens de l’accueil du jeune enfant à travers l’organisation de son premier jour et la période de familiarisation. La deuxième présente l’identité parentale en faisant un focus sur le rôle de la mère et du père. Quant à la troisième partie, elle met en lumière la construction des liens d’attachement. Enfin, la quatrième et dernière partie explicite l’accueil au quotidien.

UN EXEMPLE DE CONCLUSION AU MÉMOIRE EJE ; COMMENT FINALISER SA DÉMARCHE RÉDACTIONNELLE

Le travail de recherche engagé a été pour moi une expérience particulièrement enrichissante à plusieurs niveaux. En effet, ce mémoire m’a donné l’opportunité de mieux analyser les pratiques de l’institution afin de trouver mon positionnement en tant que futur EJE et d’approfondir le sens donné à l’accueil et au processus de séparation qui s’opère entre l’enfant et son parent. C’est pourquoi je me suis particulièrement appuyée sur les concepts de l’attachement où j’ai pu mesurer que les relations d’attachement entre l’enfant, ses parents et l’entourage social sont hiérarchisés sans se substituer les unes aux autres. Le fait d’avoir conscientisé ces notions m’a permis d’évoluer plus sereinement dans ma pratique notamment au regard de la distance professionnelle à adopter. De plus, j’ai pu constater combien il était important de pouvoir s’intéresser à la vie de l’enfant à la maison afin de créer une passerelle entre ces deux lieux et ainsi accueillir les transmissions pour établir une continuité et donc une confiance mutuelle. De plus, si le parent est confiant, l’enfant aura moins de mal à se séparer de ce dernier. Et c’est ce que j’ai pu mettre en évidence dans ce travail de recherche visant à révéler mes valeurs professionnelles. En tant que future éducatrice de jeunes enfants, je serai amenée à accompagner des familles qui, nous l’avons vu précédemment, ont des histoires bien différentes.                                                                    

En ce sens, ce travail de réflexion à dimension professionnelle m’a permise à présent de tenir compte de nombreux facteurs afin que la séparation se passe dans de bonnes conditions. C’est pourquoi je serai particulièrement vigilante dans ma future pratique à ne pas vouloir imposer un rythme à l’enfant et au parent dans les temps d’adaptation mais à l’inverse tenter d’individualiser l’accueil, en l’adaptant au cadre de l’institution. Pour ma part, je suis consciente que mon rôle d’EJE en formation et plus largement celui des professionnels de la petite enfance est d’assurer à l’enfant un accueil bienveillant, une séparation apaisée et un accompagnement au quotidien qui vise à répondre à ses besoins de façon personnalisée. Pour autant, la question de la singularité de l’enfant et la réponse à ses besoins personnalisés sont souvent sources de réflexion. Et enfin, j’ai voulu faire ressortir, l’intérêt pour l’enfant qu’il puisse se séparer le plus sereinement possible de ses parents afin qu’ensuite, il puisse profiter pleinement de son environnement, s’ouvrir aux autres et développer ses capacités.